Singularités, le jeu de rôle
L'espaceLe monde en 2202

Luna en 2202

On continue le tour des régions colonisées du système solaire. Luna, c’est la banlieue proche, le corps céleste occupé depuis le plus longtemps par l’humanité, le plus peuplé aussi et désormais le seul monde hors Terre qui compte une nation libre, même si elle n’est pas membre officiel de l’UNE.

Données techniques

  • Diamètre : 0.2T
  • Masse : 0.02T
  • Gravité : 0.16g
  • Vitesse de libération : 2,38 km/s
  • Jour sidéral : 27,3 jr
  • Pression moyenne : 0Pa
  • Température min/max : -233°C/+123°C
  • Habitabilité (PHI) : 0.
  • Population : 19 millions.

Présentation

Tout le monde rêvait de Mars, pour plein de raisons légitimes qui se changèrent, au cours du 21ème siècle, en désillusion. Personne ne rêvait vraiment de Luna, parce que ce n’est qu’un gros caillou mort et froid en orbite de la Terre qui ne pouvait devenir autre chose qu’une escale pour aller plus loin. Il s’avère que l’escale a très bien réussie, au point d’être le corps planétaire le plus peuplé par des humains après la Terre.

C’est que Luna a plein d’avantages ; c’est la porte à côté de la Terre, elle n’a pas d’atmosphère qui puisse compliquer tout transit orbital et, en creusant un peu, on y trouve tout le nécessaire pour établir une base de vie, y compris l’eau, si précieuse et indispensable à la vie, à l’industrie et à la propulsion des véhicules spatiaux. Ceci dit, Luna n’en a pas des réserves conséquentes et on va chercher l’eau dans la Ceinture, principalement sur Cérès, la planète naine.

Luna, c’est l’escale pour aller partout ailleurs dans le système solaire depuis l’orbite de la Terre. Colonisée dès le début du 22ème siècle, le satellite de la Terre est aussi un grand centre industriel qui a l’avantage qu’on peut y creuser mines et carrière sans se soucier de pollution et d’écologie. C’était même devenu, pendant quelques décennies, une colonie pénitentiaire pour des états peu regardants sur les droits de l’homme. On y produit du graphane, du carburant pour les moteurs EM5 et même de la nourriture dans de grandes fermes souterraines et on y exploite métaux et terres rares. C’est aussi et surtout le cœur des grands chantiers navals des vaisseaux spatiaux de la Nouvelle Humanité, à commencer par StarForce.

Sur Luna, toutes les cités ont en commun d’être majoritairement enterrées : les dômes ne sont pas la meilleure des idées ; il n’y a pas beaucoup de matériaux à pouvoir supporter efficacement les écarts de température entre la nuit et le jour lunaire et aucuns qui puissent être efficacement déployés en vastes structures, sans compter les problèmes de radiations. De plus, un dôme, c’est une idée un peu idiote sur une planète sans atmosphère qui peut se prendre un caillou ou un débris d’engin spatial sur la tête sans que rien ne le freine ou ne le brûle.

Luna est une planète morcelée en territoires coloniaux sous contrôle de divers nations et Consortiums. Si nombre d’états ont aussi des concessions luniennes, ce sont les Ten Stars et autres Consortiums et groupes industriels qui sont très présents sur la Lune, entre ceux qui coopèrent avec StarForce et ceux qui exploitent les ressources du satellite pour ravitailler le trafic commercial entre la Ceinture, Jupiter et la Terre : Sur les 19 millions d’habitants de Luna, 3 millions et demi vivent dans des concessions territoriales d’état ou des Consortiums ou au sein de la zone militarisée de StarForce ; les autres sont tous citoyens de la CCS (Confédération des Cités Sélénites).

Les principaux habitats

Kenyatta (5,7 millions d’habitants). La capitale de Luna est une base semi-enterrée sise dans le cratère Philolaus et qui déborde sur sa région avoisinante avec une Vrille (astroport disposant de structures d’accélération cinétique pour l’aide au décollage) sur le bord du cratère. Ville indépendante et capitale de la CCS, c’est une cité grouillante de vie et d’activité, où le voyageur en transit peut trouver à peu près n’importe quoi pour son confort et ses loisirs. Le tourisme est une des grandes richesses de Kenyatta qui y mets des moyens colossaux. Mais le touriste se sentira toujours un peu étranger à la culture des luniens, des gens farouchement indépendants et particulièrement fiers de leur mode de vie et de leur civilisation. L’organisation socio-politique des luniens, une sorte d’anarcho-syndicalisme où toutes les communautés sont fédérées mais autogérées, a tendance à intimider même les terriens les plus audacieux ; sauf à la rigueur les atlantes, pour qui les luniens sont juste un peu plus radicaux qu’eux-mêmes.

Babylon-Keysha (532 000 habitants), dans le cratère Aristotelès est le grand grenier à blé de Luna et elle est entouré de fermes solaires et de centrales de recharges pour des piles shipstone. La ville, membre de la CCS, est réputée austère et peu accueillante aux étrangers. Ce n’est pas tout à fait exact mais, en effet, Babylon-Keysha n’a pas grand-chose à offrir aux touristes et ses habitants cultivent une certaine xénophobie renforcée par les souvenirs vivaces des massacres perpétrés en pleine ville par les armées des États du Pôle. Par contre, la Keysha Federal Polytechnic, la jeune université de la cité, attire beaucoup d’étudiants en agronomie hors-sol et ingénierie coloniale de toute la Nouvelle humanité.

Kepler (495 000 habitants). Enfin, dans le cratère éponyme se trouve Kepler, ville militaire, la base planétaire principale de StarForce sur Luna. Cité de garnison principalement, avec sa pléthore de terrains d’essais et de manœuvre, c’est aussi le plus grand stock d’équipement et matériel de StarForce autour de la Terre. Son gigantesque complexe industriel, où on conçoit des pièces de vaisseaux assemblés en orbite est le plus gros centre militaro-industriel de l’UNE.

On compte encore dans la région de Mare Imbrium et Mare Insularum plusieurs autres cités luniennes, comme les principales autres cités des CSS : No-Kobé (398 000 habitants), New-Angoulem (244 000 habitants) ou encore Stratia (229 000 habitants).

Contexte social & géopolitique

Luna est donc en majorité une nation, toute jeune, avec quelques caractéristiques surprenantes ; enfin, pas tant que cela au 23ème siècle, mais assez pour qu’on s’y attarde ainsi que sur les autres forces en présence sur une petite planète qui, officiellement, est toujours en guerre.

La Confédération des Cités Sélénites

Première nation hors-sol officiellement reconnus, la CCS est née en 2196. C’est donc encore un tout jeune état, appuyé par l’UNE dans son travail de structuration et de stabilisation politique, et fortement encouragé par StarForce, qui dépend de Luna pour ses chantiers navals et son complexe militaro-industriel.

Un truc très marquant, dont nous avons parlé dans le Chapitre consacré à la Nouvelle Humanité (La géopolitique des blocs) c’est que la position de Luna et la politique de la CCS posent la nouvelle nation comme arbitre dans la guerre froide entre l’UNE et le TEP. Un arbitre armé, malgré la relative faiblesse économique de la CSS et qui, officiellement, n’a jamais signé de traité de paix avec les États du Pôle, principale nation du TEP.

La CCS, c’est un gouvernement socialiste radical, une démocratie participative autogérée, qui base une grande partie de son système exécutif sur le tirage au sort sur critères de sélection des postes exécutifs, judiciaires et administratif. Pour faire simple, par exemple, la désignation d’un administrateur, d’un directeur public, ou encore d’un juge ou d’un avocat n’ont rien à voir avec une profession, mais avec la sélection par des IA des profils adaptés à la fonction, qui sont alors choisis sur tirage au sort. Le candidat peut toujours refuser – mais doit justifier de son refus – mais personne ne peut postuler à ces postes. Un technicien agricole ou un ingénieur systèmes peut donc se retrouver désigné juge, ou avocat, le temps d’un procès, payé par la justice, puis reprendre ses activités…. et ne jamais plus être sélectionné par la suite, mais aussi rappelé parce que les participants et spectateurs du procès lui ont donné une note particulièrement favorable, vérifiée et modérée par les algorithmes de contrôle des IA.

Et quand on dit que c’est une démocratie autogérée, c’est qu’au sein des CSS, toutes les décisions d’entreprise et les postes d’encadrement sont gérés de cette manière : tous les travailleurs sont syndiqués et font partie de l’organisme de décision de l’entreprise, qui doit soumettre au vote toutes les grandes décisions, que ce soit du côté investissement, actionnariat, promotion de l’encadrement ou changement de structure, etc… Là encore, le poids du système de modération et de consultation des IA est élevé et permets d’avoir un système étonnamment souple et rapide, alors que qu’apparemment, ça devrait avoir l’air d’un gros bazar.

Puisque l’ensemble du système politique se base sur une échelle de décisions votés en démocratie directe et partant de groupes autogérés, il y a une forme de farouche autonomie entre les Gawerchafts (c’est le nom de ces structures politiques), qui peuvent réunir un syndicat local, une ferme, un secteur commercial ou industriel, un quartier de cité, voire une ville complète (comme c’est le cas dans la cité agricole qui fait partie de Babylon). Cela donne d’étranges coutumes locales, puisque les lois peuvent soit changer d’un Gawerchaft à un autre, soit être appliquées de manière différente, même s’il existe, fort heureusement, un corpus central inaliénable, qui est la Constitution des CCS et ses amendements.

Le cœur de la représentation politique de la CSS est à Kenyatta et se nomme le Congrès Sélénite, avec, à sa tête, le secrétaire général du Congrès, qui a rang de chef de l’état, mais surtout pour l’aspect représentatif. À ses côtés, dix ministres chargés des portefeuilles du gouvernement, dont la nomination est remise au vote chaque année.

Les conflits Luniens

Pour commencer, la CCS est toujours en guerre contre les États du Pôle. Le conflit s’est arrêté seulement sur un accord de cessez-le feu, après pas mal de dévastations. Depuis, la CCS s’est équipée de versions avancées de ses systèmes de bombardement cinétique pointant vers la Terre. Il s’agit des God’s Fingers, des piliers de pierre, d’acier et de tungstène hauts de 75 mètres, des missiles cinétiques propulsés par de puissants rails magnétiques, bardés de technologies furtives, dissimulés sur leur territoire. Des armes de destruction massive qui servent de dissuasion si jamais la CCS était menacé, en pensant bien sûr en priorité au TEP. Autant dire que cela mets l’ambiance, et même l’UNE apprécie peu la menace, même si elle ne se sent pas visée.

De fait, les sélénites et les États du Pôle continuent à se faire une guerre indirecte, à travers les intérêts de certains Consortiums et les territoires contrôlés ou revendiqués par la CCS. Ce sont des escarmouches, des sabotages, des attentats, de la guerre larvée qui essaye de rester furtive. Toute bataille frontale est bien sûr inenvisageable : les God’s Fingers, ça calme pas mal, mais il y a aussi la présence de StarForce, qui, si ses intérêts étaient menacés, s’interposerait bien avant les Casques Bleus, et, quand StarForce s’y mets, elle ne négocie pas ; elle éparpille.

Luna n’est donc pas un lieu paisible. En plus d’escarmouches parfois ravageuses entre CSS et États du Pôle, certains mouvements politiques luniens font carrément du terrorisme contre les Consortiums accusés – parfois à tort – de complicité avec les États du Pôle. Il y a aussi d’autres communautés luniennes plus ou moins illégales qui pratiquement trafic divers et piraterie routière, sans oublier bien sûr une certaine criminalité à divers échelons, qui est encore accentuée par le coté compliqué du caractère des luniens.

La société Sélénite

Les luniens sont des gens qui, d’un côté, sont chaleureux et accueillants et, d’un autre, sont notoirement indépendants et d’un caractère farouche et assez chatouilleux. A noter que les citoyens des CSS se nomment eux-même les Sélénites.

Vu de l’intérieur, les luniens, c’est aussi une société assez libertaire, qui a comme caractéristique d’être notoirement, du point de vue familial, matriarcale. Chez les sélénites, la séduction, le choix du partenaire et les décisions quant à l’union des couples est à l’initiative des femmes. Elles sont souvent le chef de famille et les hommes de la maisonnée changent de manière assez régulière, car les unions ne sont que rarement pensées pour une longue durée.

C’est connu, il vaut mieux, pour un étranger, faire très attention quant à se mettre à draguer une sélénienne. Les jeunes femmes de Luna sont très libres, et leur position sociale leur donne un peu le droit de s’amuser comme elles le veulent sans crainte. Mais cela implique aussi que faut pas trop les aborder, ni même essayer, sans l’accord de la famille –et les familles luniennes sont en règle générale étendues. Comme on l’a dit, les luniens sont assez susceptibles et ont quand même une certaine xénophobie, même si elle reste plutôt mesurée. Et, par chance, les luniens sont assez peu armés en termes d’armes à projectile – parce que c’est quand même dangereux, ces trucs, dans un habitat pressurisé. Mais ils ne sont pas avares en armes blanches et n’ont guère de scrupules à en user au besoin.

C’est pourquoi les habitats luniens ont tendance à s’organiser en quartiers, avec d’un côté les Sélénites nés sur Luna, de l’autre les travailleurs étrangers, les immigrés récents, et encore d’autres quartiers tout à fait touristiques qui évitent ainsi les incidents, qui peuvent parfois finir assez difficilement, avec les plus caractériels des Sélénites. Aussi, le touriste terrien moyen a en règle général un souvenir très agréable de l’accueil des luniens pendant son séjour, tandis que d’autres, qui se sont aventurés hors des quartiers touristiques et on fait une maladresse sociale seront nettement moins enthousiastes quant à leur avis.

Ah oui, et c’est vrai, la légende que les femmes Sélénites sont les plus belles qu’on puisse rencontrer ? Nous laissons cet avis à l’opinion public, mais il est en effet assez partagé. Comme est partagé l’avis courant qu’elles sont aussi parmi les plus difficiles à séduire !

Quelques infos importantes pour les visiteurs de Luna

L’eau est sacrée sur Luna, qui en manque souvent. Abîmer un recycleur, détourner ou gaspiller de l’eau, est un très bon moyen de finir évacué par un sas avant même toute organisation de procès.

Tout bioïde qui pose le pied sur le territoire de la CSS est assuré d’être affranchi de tout contrat de propriété et de gagner la citoyenneté de la CSS ; autant dire que c’est une loi qui est très mal vécu par nombre de nations et consortiums terriens.

Les Hexens sont très mal vu sur Luna, et sont même interdits de séjour dans certains Gawerchafts. La CSS faut d’ailleurs beaucoup d’effort pour favoriser l’immigration de ses citoyens hexens sur Terre et s’en débarrasser.

Le contrôle des armes à feu est très strict ; pour résumer, personne n’en a dans un habitat. Par contre les armes de contact, les tasers et autre gongs sont pratiquement en vente libre, et les sélénites sont fréquemment armés. Autant dire que les bagarres peuvent souvent finir dramatiquement.

La grande majorité des habitats est à 0.25G grâce à des systèmes antimasse. Mais il est fréquent de se retrouver à 0,16G et il vaut mieux être très d attentif aux panneaux de signalisation et aux avertissements par Réalité Augmentée.

Entre la Terre et Luna, il y a en gros une seconde de décalage dans les communications. Bonjour, le lag dans les MMORPG. C’est pourquoi la Trame de Luna est différenciée de la Trame de la Terre dans tout ce qui concerne les services et protocoles demandant une réactivité immédiate.

La majorité des plantes et pratiquement tous les animaux sur Luna sont des Artefacts Vivants (des OGM, en résumé) adaptés à la vie à 0,16/0,25 G. Aussi pour éviter les risques de contamination, les contrôles douaniers sanitaires, que ce soit aux astroports ou aux accès des grands habitats, sont très strictes et ne laissent rien passer, sans compter un petit tour systématique en décontamination. N’achetez pas cet adorable lapin à fourrure bleue que vous avez vu sur le marché aux touristes ; vous ne pourrez pas quitter Luna avec.

Visiter Luna

En premier lieu, les luniens ne sont pas très nombreux à visiter la Terre, pourtant à un saut de puce. Le passage de 0,16/0,25 G à 1G est très mauvais pour la santé. Il faut des semaines de traitement de médecine régénérative et de réadaptation physiologique en orbite, avant qu’un lunien puisse poser un pied sur Terre ; ça fait cher le séjour de vacances.

Pour les terriens, c’est moins problématique pour la santé, sauf à séjourner sur de longues durées, auquel cas il faudra, là aussi, des traitements longs et adaptés. Le plus ardu est plutôt d’apprendre à bouger dans les structures lunaires quand on ne contrôle pas bien sa force et ses mouvements et qu’on a la sensation de ne peser que quelques ridicules kilos. Même à 0,25G, l’adaptation ne se fait pas toute seule et demande deux ou trois jours pour cesser de se cogner partout.

La grande destination touristique, c’est Kenyatta, qui dispose de quartiers touristiques, de jardins et parcs souterrains et propose des visites guidées des immenses galeries des mines de glace, ainsi que des excursions à la surface, y compris du trekking de survie extrême, façon colons des premiers jours. On y trouve même des vastes parcs de loisirs avec piscines et qui ne s’est jamais baigné dans un bassin à 0.16G ne peut pas dire avoir tout connu de la vie. À noter que le plus grand complexe de casinos au monde est à Hollow Strip, dans la banlieue touristique de Kenyatta, avec des salles de spectacle particulièrement réputées.

Étrangement, on pourrait penser qu’il n’y a rien d’autre à voir ou faire sur la Lune, mais c’est une escale quasi obligée pour aller n’importe où ailleurs dans le système solaire, alors autant bien occuper les voyageurs. De plus, ses campagnes de promotion ont été si efficaces que toute famille aisée sur Terre se paiera un séjour d’une ou deux semaines au moins une fois dans sa vie : le prix est abordable, c’est l’occasion de connaitre l’expérience de la vie dans l’espace une fois au moins et Kenyatta est très accueillante et dispose d’infrastructures hôtelières et de loisirs particulièrement modernes.

Par contre personne de raisonnablement sensé ne va se balader sur Luna en dehors des régions les plus sécurisées de la CSC. Entre les conflits commerciaux des Consortiums, les casus belli politiques des états disposants de concessions territoriales mais en voulant plus, les velléités politiques des groupe terroristes luniens sur leur propre monde occupé, les colonies et les exploitations sauvages, la piraterie et le banditisme, il y a des vastes régions de la Lune qui sont franchement dangereuses.

Et de toute manière, ça reste la lune : un monde froid, sans atmosphère et en permanence irradié. Un recycleur d’air qui tombe en panne, un trou dans une combinaison, un GPS qui vous lâche et c’est la mort. Malgré les avertissements des agences de voyage et des offices de tourisme, il y a régulièrement des inconscients pour périr plus ou moins stupidement en ayant oublié que, si Luna est un havre pour la nouvelle humanité, c’est un havre qui punit toute erreur ou imprudence sans pitié.

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