Singularités, le jeu de rôle
Economie & politiqueLe monde en 2202Les Ten Stars

Ten Star N°6 : Interstar-Panamerica

Origine : UAO (Union des Américains des Origines)

Siège : Station orbitale Crazy Horse, Vrille de Gateway

Secteur principal d’activité : Compagnie de transport civil aérien & spatial

Fondateur : Carlos Bernal Ostrozo

Direction :  Gene Utruapsia, Miguel Santini & Itzel Ostrozo (PDG)

Autres actionnaires : American Federal bank (10%), Shipstone Investing (8%), StarForce Industries (5,5%), United Bank of California (4,2%), Lunar Investment Fund (4,1%), African Union Bank (3,8%)

Secteurs secondaires et filiales : Azstar Aircraft (constructeur aéronautique), Hilton International (groupe hôtelier), Annier (chaine de restaurants & restauration aérienne & spatiale), California Airlines (compagnie aérienne), Interstar Industries (entretien aérospatial), Interstar Cargo (fret aérospatial), Starfield (informatique aérospatiale), Space Tour (compagnie de tourisme spatial).

Chiffre d’affaires : 684 milliards de couronnes

Interstar-Panamerica, c’est un peu la Rolls-Royce des compagnies de transport de passager aérien et aérospatial dans le monde. Si le consortium possède une demi-douzaine de compagnies aériennes (dont California Airlines) qui fournissent un service de transport à bas coût, c’est pour sa marque et son prestige que les gens prennent un billet de la Pan-Am ; une sorte de gage de qualité et de luxe dans le voyage, jamais démenti, qui vaut bien le surcoût notoire du dit-billet.

Le consortium est né, comme simple compagnie aérienne, quelques décennies après la naissance des UAO, au Mexique, d’un projet du vétéran du l’UAO Air Force, Carlos Bernal Ostrozo, soutenu, d’ailleurs, par des fonds fédéraux et des appuis militaires, pour faire concurrence aux compagnies aériennes de l’Union Africaine et de l’Empire de Chine en plein essor. Les premiers appareils de la compagnie furent d’ailleurs des avions et aérodynes démilitarisés desservant des lignes courtes tout autour du Golfe du Mexique.

Le truc avec Interstar-Panamerica, c’est que, même encore aujourd’hui, et sans le dire, c’est la compagnie étendard et chouchou de l’UAO. Cette dernière a toujours veillé à protéger les intérêts et les investissements du consortium, en lui accordant des aides et des largesses remarquables… qui ont même fini par faire l’objet de pas mal de procès et de débats houleux au sein du Tribunal de Gateway. Avec une puissante nation pour l’appuyer inconditionnellement, Interstar-Panamerica s’en est donc donné à cœur-joie pour absorber tout concurrent digne d’intérêt qui pouvait valoriser encore son capital ou lui offrir d’autres débouchés de marchés et de technologie ; le tout sans aucun scrupule quand à ruiner d’autres marchés et d’autres compagnies en jouant sur les effets de surenchère. Après tout, quand cela se passait mal, l’UAO lui filait de substantiels coups de pouce. Cette dernière y a son intérêt, car la Pan-Am assure sa totale indépendance en matière de trafic aérien sur, littéralement, un continent entier.

Ce qui a fait exploser le développement d’Interstar-Panamerica est la conjonction de deux grandes innovations, dont une qui a révolutionné l’aviation civile de la seconde moitié du 22ème siècle, et l’autre, qui a été à la source de nombre de scandales et même de quelques mouvements politiques hostiles. La première innovation, c’est l’application des techniques de la MHD-air à des avions civils long-courrier, améliorant incroyablement le confort de vol tout en diminuant les coûts d’entretien et d’énergie. La seconde, c’est l’introduction d’un personnel de bord bioïde tout entier voué au confort et au bien-être des passagers, offrant un luxe de voyage unique, au prix d’une exploitation abusive de ce personnel. Et en effet, l’énorme usage, douteux et parfois choquant, des bioïdes dans le personnel d’Interstar-Panamerica a longtemps été la source de troubles médiatiques, sociaux et politiques, qui a d’ailleurs conduit, il y a quelques années, à une décision de justice imposant la création du premier syndicat chargé de défendre les droits des bioïdes au sein du Consortium.

Interstar-Panamerica reste cependant toujours protégé par les UAO, et aussi la République de Californie. Son siège social est au-dessus de la Vrille de Gateway, sur la station orbitale Crazy Horse, qu’elle a aidé à financer et qui concentre aussi ses quais et terminaux à destination de toutes les stations orbitales et de Luna. D’ailleurs le plus grand terminal privé du monde, le StarGlobe, sur la Vrille de Gateway, appartient à Interstar-Panamerica.

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