Ten Star Numéro 2 : Biological Incorporated
Biological Incorporated
Origine : Fédération Nordique.
Siège : La Vrille de Copenhague (Etat du Danemark, Fédération Nordique).
Secteur principal d’activité : Pharmacologie (Arcor-pharma), Matériel médical (Praximed Incorporated), biotechnologie (QaeyGen) & cybertechnologie (Philontech).
Fondateurs : Majken Erikgaard, Jonas Brum-Shtraw.
Direction : Hansen Erikgaard (PDG)
Autres actionnaires : Polar Investment (4,7%), Nordic Financial (4,2%), Zurich Insurance (3,5 %), City of Denver (3,3%).
Secteurs secondaires et filiales : industrie chimique (Schnitz), agro-alimentaire (Campbell Food), cosmétique (Rama), industrie spatiale (Novatech), recherche fondamentale & appliquée (Erikgaard Institute), R&D informatique (Hals Technology), armement (CEM Weapons), éco-industrie (Bluesky Industries), société militaire privée (Thorsonn Security).
Chiffre d’affaire : 2240 milliards de couronnes.
Biological peut se vanter de deux exploits : le premier est d’être le seul autre consortium à dépasser les 2000 milliards de chiffre d’affaire avec Shisptone et le second, plus surprenant, est d’être la moins visible publiquement des Ten Stars. Tout le monde connait les plus grandes inventions de ce consortium, à commencer par l’Interface, les Matrices extra-corporelles et les corps de cyborgs. Majken Erikgaard est dans les livres d’histoire pour avoir trouvé les premiers vaccins contre l’Hexenkunst, Biological a sauvé le monde et a changé le visage de l’humanité. Mais le consortium a aussi été un des premiers responsables de la Guerre des Ten Star, la première guerre des consortiums et c’est encore lui qui a promu la commercialisation des bioïdes au mépris de tout souci éthique. Pour tout dire, Biological a fait sien le dicton : « pour vivre heureux, vivons cachés ». Et c’est une bonne méthode quand il faut nier des accusations en mode : « nous ne sommes au courant de rien ».
Pourtant, tout le monde utilise des produits Biological, qu’il en soit conscient ou pas. Que ce soit pour du dentifrice, une consultation clinique, le dernier Interface à la mode, ses lentilles de contact connectées ou son paquet de chips, il y a une bonne chance qu’il s’agisse d’un produit Biological. Ce consortium est un géant tentaculaire qui contrôle pas loin du cinquième d’un élément essentiel de la vie : la santé. Cela principalement grâce aux vaccins contre l’Hexenkunst. Car, en effet, dire que Biological, par la voie de sa cofondatrice, biologiste moléculaire de génie, a sauvé le monde, n’est en rien galvaudé. Biological investit des fortunes, subventionnées par l’UNE, dans la recherche contre le virus et produit le vaccin à des couts génériques en collaborations avec les laboratoires du monde entier. Quant à l’Interface, Biological fournit depuis les débuts de sa mise au point pour le grand public des brevets d’exploitation très abordables permettant à des milliers d’entreprises privées et publiques de développer ses propres modèles. Bref, dit comme cela, Biological aurait plutôt l’air sympa.
Mais si Biological a dépensé et dépense encore des fortunes pour éviter que son image ne soit trop publique, c’est parce qu’il n’est pas si sympa que cela et tient vraiment à ce que cela ne se sache pas trop. Dans l’histoire, et même quand ses fondateurs étaient encore vivants, le consortium n’a jamais eu trop d’état d’âme quand à assurer ses intérêts financiers. C’est en voulant lever par la force l’interdiction formelle de l’exploitation commerciale des bioïdes, en s’alliant avec les Etats du Pôle et le consortium GMS que Biological a fait dégénérer la Guerre des Ten Star jusqu’aux limites d’une guerre mondiale. Par la suite, Biological a été impliqué au premier chef dans le scandale des Tigers, des bioïdes illégaux, aux apparences félines, exploités pour des jeux barbares et sexuels, sans compter trois affaires de développement d’armes biologiques, dont le DTX, une neurotoxine mortelle uniquement pour les Hexens, employés par plusieurs terroristes pro-humains. Et la liste est encore longue, d’expériences aux limites de l’éthique sur des artefacts vivants, sur des cryptides extraits de Twilight Zones sur la génétique Hengyokaï, sans compter le tout dernier : avoir trouvé et caché la découverte du palladium-X, la source supposée d’énergie des Hengeyokaï.
Bref, Biological collectionne les scandales et les casseroles par wagons entiers et ne s’en sort que par son énorme poids économique, son importance historique, et ses armadas d’avocats-experts. Le consortium a une politique financière très agressive à la mesure de ses ambitions : devenir le premier consortium au monde, ce qui implique de faire couler Shipstone. Et pour cela, tous les moyens sont bons, sans trop se soucier d’éthique, de morale et parfois même de légalité Ce qui, pour le principal fournisseur mondial de bioïdes conditionnés et prêts à l’emploi, n’est guère étonnant.
Je pinaillerais un poil sur le logo: typo rouge sur fond noir, ça fait très CÉ NOU LÉ GRAND CHANMÉ!
À mon avis, une boîte qui fait dans le bio, va plutôt avoir un logo en vers pomme sur fond clair, limite avec des tizozios stylisés, ce genre de truc.
(Cf. le strip de Boulet sur les méchants en dârque avec des tatouages: http://www.bouletcorp.com/2009/05/08/pourquoi-les-mechants/)
En VERT pomme, purée!…
J’y avais même pas pensé… genre, j’ai fais l’association noir rouge méchant sans même y penser, en acte manqué !
Et tu as raison… Je vais garder le design, mais changer les couleurs.
– Et c’est une bonne méthode quand il faut nier des accusations en mode : « nous ne sommes au courant de rien ».
Biological Inc. serait-elle une entreprise karlan?