StarForce
« Un porte-vaisseau, c’est 350 000 tonnes de diplomatie »
Almata Dunguhen, Conseil Intérieur de l’UNE, 2191-2195
Le vrai nom de StarForce est l’United Nations of Earth Space Defense (UNESD). Ceci dit, tout le monde la nomme StarForce, à commencer par elle-même, qui emploie pour tous ses sigles d’uniformes et de véhicules les deux lettres : SF. Et si nous y consacrons un chapitre entier, c’est, qu’en plus d’être un contexte socioculturel qui marque toute la civilisation de la Nouvelle Humanité, il s’agit de l’un des plus grands employeurs de la Terre du 23ème siècle, sans doutes à égalité avec Shipstone Industries. Même si, on va le voir, le terme d’employeur est un peu galvaudé. Après tout, c’est une armée internationale. Professionnelle en effet, puisqu’elle ne fait aucune conscription, mais bien une armée.
1-Présentation
StarForce a pour mission officielle la défense internationale des intérêts interstellaires de la Terre. Mais c’est un intitulé ronflant pour sa raison d’être : la guerre contre les hengeyokaïs, un conflit qu’à force tout le monde nomme la Guerre Éternelle.
Une chose très importante à retenir, c’est que le mandat de StarForce lui interdit expressément toute action militaire sur Terre et elle est même limité dans le déploiement d’effectifs actifs qu’elle peut y laisser. StarForce doit protéger la Nouvelle Humanité dans l’espace, ce qui se passe se Terre, elle ne doit jamais s’en mêler. Ce qui veut dire aussi que l’espace commençant dès l’orbite basse, StarForce peut, potentiellement se mêler de tout ce qui se passe dans le système solaire. Ceci dit, pas mal d’accords internationaux parfois contradictoires fixent là encore des limites à ses prérogatives, limites qui, par leurs contradictions, justement, font que, en gros, StarForce évite de se mêler des conflits des nations et des Consortiums dans le système solaire, sauf si cela menace ses intérêts vitaux ou sa mission. Mais quand elle doit le faire, à peu près rien ne fera alors le poids.
Et après l’intervention musclée de StarForce lors de la Seconde Guerre des Consortiums et de la révolte de Luna, tout le monde a compris le message, ce qui a donné lieu aux plus belles empoignades diplomatiques de la décennie pendant les réunions du Conseil de Défense au DID (voir plus bas) : StarForce est l’arbitre définitif de tous les conflits spatiaux, un arbitre à très gros bras, et tout le monde va devoir vivre avec.
Un peu d’histoire
StarForce a été créé en 2157, après la défaite magistrale d’une première coalition militaire internationale en orbite de Koie. Si vous ne savez pas ce qu’est Koie, je vous invite à découvrir le chapitre consacré aux exoplanètes du 23ème siècle. Pendant vingt ans, StarForce n’englobera que les principales nations de l’UNE, et encore pas toutes, et les renforts de quelques alliés ; le recrutement était faible, le financement difficile, les technologies militaires spatiales balbutiantes et, malgré quelques succès militaires et la sécurisation de la nouvelle planète, le soutient public et politique manquaient.
Ce n’était donc pas la joie, quand, de manière totalement imprévue et ahurissante, les hengeyokaïs ouvrent, au 3 janvier 2181, un trou de ver en orbite de Neptune. C’est la sidération complète, suivie d’une quasi-catastrophe : la destruction partielle de Cérès, des ravages sur Luna, des impacts sur Mars. L’incursion s’achèvera avec la Bataille du Seuil, au cours de laquelle la flotte ennemie et son trou de ver seront anéantis mais au prix de 50% de toute les forces spatiales terriennes et pas loin de 14 000 morts. C’est cette date, le 17 Décembre 2182, qui est retenue comme jour de commémoration et anniversaire officiel de StarForce.
Ceci dit, la création moderne de StarForce date en fait de 2185 et du lancement du projet des flottes Titanides. Après la Bataille du Seuil, l’opinion publique fait corps avec sa force de défense spatiale, les gouvernements sont tous pour la poursuite de la guerre et des moyens colossaux sont mis en œuvre pour équiper et moderniser l’UNESD, qui désormais est financée peu ou prou par pratiquement toutes les nations de la Terre.
La Guerre Éternelle
La seconde réelle bataille de cette guerre est connue dans l’histoire comme la Bataille de Koie, de 2185 à 2193, au cours duquel StarForce a définitivement repris le contrôle de la planète de l’autre côté du Seuil et de tout son système solaire. Ce sont ces huit années de batailles qui ont créés la légende aussi bien de StarForce et de ses soldats d’élite, que celle de la cruauté inhumaine des hengeyokaïs. C’est aussi ce qui a donné son nom à ce conflit, toujours en cours au 23ème siècle : la Guerre Éternelle.
Un simple chiffre résume tout : au cours de ces huit années, StarForce a engagé un total de plus d’un million d’hommes et en a perdu 395 762, c’est-à-dire 137 vies humaines fauchées par jour. Et si, depuis, le taux de pertes a baissé, les batailles se sont succédés, meurtrières et surtout, totales. Les hengeyokaïs et la Nouvelle Humanité ne peuvent communiquer ; quand ils se rencontrent, la seule issue est presque systématiquement l’affrontement et des pertes terribles des deux côtés, même si la question se pose toujours de savoir si les pertes hengeyokaïs ont un réel impact sur leur motivation ou leur capacité opérationnelle.
StarForce au 23ème siècle
Au 23ème siècle, StarForce, c’est une armée internationale équipée de la meilleure technologie spatiale et de la plus puissante robotique qui soit, et plus de trois millions de militaires : soldats, pilotes, techniciens, ingénieurs, formateurs et personnel de soutien et d’encadrement. C’est aussi environ deux autres million de personnes travaillant peu ou prou pour l’UNESD sur ses chantiers spatiaux, dans les entreprises d’équipement militaire ou simplement de fournitures et de gestion. C’est, de loin, la première force militaire spatiale, avec ses sept flottes titanides, sur lesquels on reviendra. C’est aussi, depuis 2157, 1 523 000 morts et disparus, une moyenne de 92 par jour. Un conflit qui, par son ampleur et son implication, éclipse tous ceux du 22ème siècle.
Cinq des sept flottes titanides de StarForce se trouvent désormais par-delà le Seuil. Une orbite autour de Koie, et les quatre autres, autour de leur porte-vaisseau Titan capable de sauts en distorsion sécurisent les systèmes voisins de KOI-1971, des étoiles relativement proches, toutes dotés de planètes dont trois (qui sont inhabitables), jusqu’ici, abritent d’autres bases opérationnelles et industrielles Hengeyokaï. Le but ? Trouver de quel système et quel monde provient l’ennemi, de manière à pouvoir y lancer un assaut massif et forcer ainsi les hengeyokaïs à la reddition, ou, au moins, au cessez-le-feu et au repli de leurs forces.
StarForce, c’est aussi le plus vaste utilisateur de cyborgs et de bioïdes de toute la Nouvelle Humanité. Sur ses 1 450 000 militaires sur théâtre opérationnel, elle compte dans ses rangs plus de 450 000 bioïdes et pas loin de 250 000 cyborgs, la plupart, en général, dans des divisions d’infanterie mécanisée PBS et de cavalerie blindée d’assaut MBS en première ligne.
Les bioïdes de StarForce
On ne va pas revenir sur le statut peu enviable des bioïdes, mais on peut imaginer qu’il n’y a rien de drôle à être enrôlé de force – en fait, acheté – pour se retrouver dans une guerre à l’autre bout des étoiles, le plus souvent en première ligne. Ceci dit StarForce, qui ne peut pas se passer des bioïdes, a malgré tout institué des contrats spécifiques aussi éthiques que possible : les bioïdes sont rémunérés à égalité avec tous les autres militaires, ont les mêmes accès aux promotions et aux permissions, et leur contrat prends fin au bout de dix ans de service opérationnel, où ils sont démobilisés et libres.
C’est plutôt sympa, dit comme cela, mais vu que tout affrontement avec des hengeyokaïs cause des pertes énormes et que les bioïdes sont souvent en première ligne, bien peu d’entre eux sont encore en vie au bout de 10 ans. Ceci dit, ce n’est pas mieux pour les cyborgs non plus, dont le service dure 12 ans, mais eux sont volontaires.
2- Organisation
StarForce est dirigé par le Département de la Défense Internationale de l’UNE, que tout le monde nomme le DID et qui dépend du Conseil Intérieur. Ceci dit, les grands décisions politiques concernant StarForce doivent être discutées par le Conseil de Défense, indépendant, où l’UNE ne siège seulement que comme président, et qui réunit tous les participants des nations. Cela arrive une fois par an, au Dôme d’Olympus, et c’est un grand show médiatique et diplomatique où se discute le budget et le bilan de StarForce et où se font et défont les carrières des amiraux des armées et flottes et des principaux généraux. Même les acteurs du TEP s’y trouvent, même si, ayant diminué leur budget ces dernières années pour privilégier leur propre flotte spatiale, leur poids sur le programme de StarForce s’est beaucoup amenuisé.
StarForce est divisé en 5 composants, classés ci-dessous du plus important en effectif, au moindre. On notera que, non, StarForce n’a pas de flotte navale ; c’est pas exactement utile dans sa guerre spatiale.
- SF Spacy
- SF Army
- SF Air Force
- SF Stars corps
- SF Rescue corps
Le commandement en chef de StarForce est donc le Conseil Intérieur de l’UNE, secondé par le bureau du DID. C’est ceci dit plus un rôle d’arbitrage qu’un rôle de commandement : s’il faut trancher et prendre une décision, ce sont les trois hommes et femmes et les trois Moires qui décident en dernier recours, ou donnent un ordre en urgence, comme cela a été le cas dans le cadre de la dernière incursion hengeyokaï dans le système solaire. Le Conseil Intérieur a ordonné trois heures après l’observation du trou de ver en orbite de Pluton la mise en alerte maximale des deux flottes solaires et de tout le système de défense de StarForce… qui est toujours en alerte Defcon 2 à l’heure actuelle.
Chaque composant cité plus haut a un chef d’état-major, un amiral vétéran et étoilé. Tous sont réunis au sein du comité d’État-Major de StarForce, qui se trouve sur Roswell StarPort, une enclave de StarForce eu UAO, et dirigé par le chef d’état-major de StarForce, actuellement l’américain d’origine Anthony Hart Zuicker, amiral de la Spacy et légende vivante de la Bataille de Koie.
Ceci dit, le commandement opérationnel de StarForce n’est pas à Roswell, mais sur la station Homesgate, sur le Seuil de Callisto. Homesgate, c’est le cantonnement de repos et la zone de transit vers la Terre pour tos les militaires de StarForce qui reviennent de Koie et c’est là que se trouve le commandement intégré des six autres flottes de StarForce, celle qui protège le système Jovien, et les 5 autres qui se trouvent de l’autre côté du Seuil.
SF Spacy
- Commandant en chef : Amiral Asara Kupal Wongsuwan, Californie.
- Quartier général : Homesgate, Station du Seuil de Callisto.
La StarForce Space Fleet est la branche spatiale des armées de StarForce. On ne va pas ici répéter sa mission, elle est assez claire. Ceci dit, ce n’est pas que d’assurer la défense et le contrôle de l’espace pour la Nouvelle Humanité : il s’agit aussi de gérer le transport militaire pour les autres forces armées et la gestion opérationnelle, c’est-à-dire le ravitaillement et les communications. Du coup, Spacy a aussi une autre mission : la protection du cyberespace, c’est-à-dire la Trame, bien entendu, mais aussi tout ce qui concerne les communications spatiales. Bien sûr, le tout, hors de la Terre (et de Luna désormais, même si ce n’est pas encore totalement effectif).
SF Army
- Commandant en chef : Amiral Dariel Dusquesne, Olympus (fait notable, c’est un bioïde).
- Quartier général : Kepler, Luna.
La StarForce Army, c’est tout simplement l’armée de terre, qui accueille toutes les troupes au sol de StarForce et toutes les unités blindés, mécaniques et robotiques, de soutient, artillerie et logistique, sauf les troupes des Stars (voir ci-dessous). Le rôle de l’armée de terre est clair : conquérir, puis assurer le contrôle planétaire au sol, pour le reste de StarForce. C’est dans la SF Army que sont réputées les plus redoutables et effrayantes pertes et d’où proviennent les images les plus connues du grand public, filmées sur les champs de bataille, alors que, paradoxalement, c’est la Spacy, en fait, qui a connu les plus grandes pertes humaines en pourcentage.
SF Air Force
- Commandant en chef : Amiral Anton Kijana, Union Africaine.
- Quartier général : Roswell StarPort, UAO.
L’Air Force de StarForce est surtout embarqué dans les portes-vaisseau des flottes Titanides et est principalement constituée de chasseurs-tueurs spatiaux et de chasseurs transorbitaux. Les chasseurs-tueurs, dotés de drones de combat et de bombardement, sont uniquement pensés pour le combat spatial ; quant aux chasseurs transorbitaux, ça ne va pas vite dans l’espace, ce n’est pas pensé pour, mais cela peut entrer et sortir de l’atmosphère d’une planète. Cependant, l’Air Force dispose aussi de flottes de transporteurs transorbitaux et aussi de chasseurs aériens, sur Koie principalement, mais aussi sur Terre, au cas où l’ennemi parviendrait à lancer un assaut depuis l’orbite. Finir aux commandes d’un légendaire chasseur-tueur Harpye fait partie des rêves de beaucoup de jeunes élèves-pilotes, mais, d’une part, les places sont limitées, et d’autre part, le taux de perte de ce genre de poste est très élevé.
SF Stars corps
- Commandant en chef : Amiral John Wang Shen, dit « Hammer John », Chine Impériale.
- Quartier général : Fort Anami, Sataroga, Callisto.
Vous vous demandiez si StarForce avait un équivalent du corps des Marines des USA du 21ème siècle ? Eh bien, oui, ce sont les Stars, le corps d’élite de StarForce, d’environ 300 000 hommes, pour majorité des cyborgs et bioïdes, crée en 2188. C’est dans ce corps que l’on trouve les célèbres et très télévisées unités d’infanterie mécanisée bioïde que beaucoup nomment les « PBS Devils » et les non moins célèbres cyborgs pilotes des énormes méchas MBS de la cavalerie blindée « Raging Bulls ». Parvenir à entrer dans le corps des Stars est un exploit en soit. Un autre est alors de survivre à sa dizaine d’années de services, car les Stars sont les unités d’assaut des troupes de StarForce ; heureusement, une partie des Stars n’est jamais déployé en première ligne… ce qui ne veut pas dire que leur discipline et la dureté de leur entrainement se relâche. Les Stars ont aussi leurs propres pilotes et chasseurs, leurs propres transporteurs transorbitaux et leurs propres régiments blindés, mais dépendent de la Spacy pour voyager dans l’espace, bien entendu. Le Stars Corps est très médiatisé, entre autres pour toutes les cérémonies et commémorations officielles impliquant StarForce.
Encart : la division Sunfire :
La plus légendaire unité des Stars, ce sont les bioïdes augmentés de la division Sunfire, équipés des mythiques PBS Argès, dont on prétend que chacun d’eux vaut deux cent soldats d’élite et dont, finalement on ne sait pas grand-chose d’autre que quelques vidéos très impressionnantes, des rumeurs sur leur terrifiante efficacité opérationnelle… et leur faible taux de survie. Personne ne sait même où est réellement stationnée la division, ni où elle est entrainée, et on ne sait jamais sur quelles flottes elle peut embarquer. On ne sait d’elle que des informations parcellaires provenant des fronts opérationnels et ce que les autres Stars en racontent, parfois avec photos et vidéos à l’appui.
SF Rescue corps
- Commandant en chef : Amiral Jarda Servaldson, Fédération Nordique.
- Quartier général : Brest, Europe.
Au départ, le Rescue Corps, ce sont les pompiers et secouristes militaires de StarForce. Mais suite aux ravages dans la Ceinture de la Deuxième Guerre des Consortiums, plusieurs de ces brigades qui se sont illustrées pour sauver un maximum de civils et ont payés leur courage et leur dévouement au prix fort ont gagné l’insigne honneur, sur décision du Conseil de Défense, de se voir reconnus comme une armée à part entière et, autre insigne honneur, d’être autorisés à mener leurs opérations de secours sur Terre. Le Rescue Corps, c’est un peu StarForce pour qui ne veut pas aller se battre dans l’espace, mais ce n’est pour autant pas du tout une planque, car la formation et les critères de sélection sont même parfois plus exigeants que ceux des Stars. Ce petit corps d’armée (75 000 hommes) participe donc aux opération de secours et de lutte anti-incendie, sur terre et sur mer (c’est la seule force armée de StarForce à avoir une flotte navale) et même dans l’espace, avec ses propres vaisseaux de secours, en collaboration avec la ProSpace. Une section du Rescue Corps est même spécialisée dans la protection animale et l’intervention écologique, avec de vrais experts animaliers, des vétérinaires et des écosophes. Il n’est donc pas du tout rare de les voir sur des théâtres de catastrophes et de gros incendies arriver avec leur équipement et leur expertise, et ils sont ainsi un excellent outil marketing de recrutement pour StarForce.
Administration
Ça peut sembler l’évidence, mais chacun de ces composants est divisé en armées, corps d’armées, divisions, etc. Et chacun dispose de son propre soutien d’administration et de gestion, qui emploie aussi bien des militaires que des civils pour constituer tout le corps administratif de ces composants, eux-mêmes chapeautés par le DID, ce qui explique pourquoi il y aisément autant de civils que de militaires à travailler pour StarForce.
Ainsi donc, chaque force a son service de santé, son service de ravitaillement, sa police militaire mais aussi son service d’enquêtes policières en lien direct avec l’UNADP, son service médias, son service informatique, ses bureaux de recrutement, ses délégations régionales, etc. Et on ne parle pas des laboratoires et centres de recherche militaire, qui sont une constituante aussi importante que les centres d’entrainement et de formation de terrain, qui eux aussi emploient un personnel militaire et civil important.
Le JIS
Le Joint Intelligence Service est le service de renseignements interarmées de StarForce et son nom veut tout dire : c’est le service d’espionnage et de contre-espionnage de l’UNESD. Difficile de savoir grand-chose sur le JIS en détail : ils ont un service médias (si si), un QG sur Terre qui se trouve à Roswell Starport, des centres de formation disséminés en petits départements régionaux sans trop savoir où se trouve réellement le principal, une délégation au DID d’Olympus et… une estimation d’environ 25 000 agents sans savoir précisément combien d’entre eux sont déployés en opération ; on suppose de l’ordre de 7 500.
Le JIS ne réponds sans doutes qu’au Conseil Exécutif de l’UNE et il n’est même pas certain que ce dernier sache vraiment ce que fait ce service d’espionnage. Sa mission officielle est la protection des intérêts sensibles de StarForce et la lutte contre l’espionnage et le terrorisme international, mais, personne n’est dupe et, d’ailleurs, quelques affaires qui ont défrayés la chronique ne laissent aucuns doutes. Le JIS espionne nations et Consortiums, aussi bien en matière de moyens militaires que de secrets scientifiques ou d’affaire de politique internationale et espionne même StarForce lui-même !
Nous n’en dirons pas plus ici, le reste sera révélé dans la section Secrets et Métaplot de l’univers de Singularités.
Le département 51
Il n’y a pas de Département 51 de StarForce. On ne connait pas le réel nom de ce dernier, tout le monde le surnommant le Département 51 en référence à l’un des noms qu’aurait porté une ancienne structure de recherche militaire sur le Groom Lake, en UAO. Et donc, on en sait encore moins sur le département 51 que sur le JIS, si ce n’est qu’il s’agit d’un réseau de recherche et développement militaire entièrement contrôlé par StarForce et de statut ultrasecret, et qu’on prétend que beaucoup d’artefacts issues de Twilight Zones ou encore d’extraterrestres (et pas que les hengeyokaïs) y sont stockés, conservés et étudiés.
Ce qu’on sait, c’est sa localisation, et ce n’est pas à Groom Lake, ni sur Terre, mais sur une section isolée de la base de StarForce Army de Kepler, sur Luna. Tout du moins, c’est là que se trouverait le complexe principal, car des thèses assez solides affirment qu’il y a au moins deux autres départements de recherche (nommés bien entendu 52 et 53, même si personne ne connait leur nom réel), un près de Roswell StarPort et un autre en Suisse, dans un des nombreux tunnels militaires Alpins. StarForce n’a d’ailleurs jamais nié l’existence de programmes de recherche utrasecrets menés dans des centres isolés et tenus secrets… mais sans jamais parler des Départements 51, 52 et 53.
On peut imaginer sans mal que c’est dans ce genre de lieux qu’ont été conçus des choses comme les chasseurs-tueurs Harpye, les PBS Argès ou les missiles Gorgone, et sans doutes là aussi qu’ont été esquissée et testées une partie des technologies modernes du moteur à distorsion ; mais la réalité est que personne ne sait vraiment ce qui s’y passe. Ceci dit, il est encore une fois très officiel que StarForce a ce genre de départements, qui est financé très officiellement (et très opaquement), et on connait quelques noms d’ex-chercheurs et ingénieurs à y avoir travaillé… sans que ceux-ci n’aient révélé autre chose que quelques détails secondaires et sans grand intérêt sur le travail de ces centres de recherche. Beaucoup de complotistes soupçonnent que ces ex-employés militaire ont vu leur mémoire effacée pour ne garder aucun souvenir sensible de leur travail, sans avoir besoin de les forcer au silence. Et après tout, puisqu’en effet, il est possible d’effacer des bouts de mémoire d’un cerveau humain, l’explication est assez crédible.
Et comme pour le JIS, le reste sera révélé dans la section Secrets et Métaplot de l’univers de Singularités.
StarForce Technology
Juste quelques lignes pour parler de l’entreprise de fabrications d’armes, véhicules civils et militaires et équipements de sécurités de StarForce. Avec son siège social sis à Kepler, et officiellement sous la bannière des CCS, StarForce Technology, c’est un peu une autre vitrine de StarForce, autant qu’un moyen efficace de faire concevoir une partie de son R&D en externe et de se faire des sous. D’ailleurs, l’entreprise produit aussi une grande partie de tous les goodies de StarForce, y compris un département maquettes et jouet, avec des succursales un peu partout.
Après, ce n’est pas un Consortium non plus ; l’entreprise est assez puissante, son matériel est recherché, surtout ses fusils et thermiques qui équipent les forces armées de StarForce, ses véhicules ont la cote dans pas mal d’unité d’intervention, et leurs versions civiles sont des gadgets de luxe réputés, mais ce n’est qu’une entreprise qui fait du matos militaire parmi d’autres. Mis à part qu’une grande partie de son personnel est fait de vétérans de StarForce, et que son principal allié et client est la plus grande force armée sur Terre, ce qui aide pas mal à éviter des soucis de concurrence.
Et est-ce que les rumeurs qui font de StarForce Technology une façade pour les activités les moins légales du JIS sont fondées ? Non… pas plus que celles qui disent que StarForce Technology couvre aussi les recherches spéciales du Département 51. Ceci dit, StarForce Technology ferait effectivement bel et bien une bonne façade pour couvrir des activités secrètes ou peu reluisantes, et on peut être à peu près sûrs que c’est donc le cas…
Plus d’infos dans la section Secrets et Métaplot de l’univers de Singularités.
Les flottes Titanides
On parle donc plus haut des flottes Titanides de StarForce, qui sont mondialement connues. On va donc rapidement les présenter ici et vous expliquer ce que sont ces sept fameuses flottes spatiales. Chacune des flottes a son emblème, sa chaine média sur la Trame, ses vedettes, ses héros et ses goodies. On voit des représentants publics de ces flottes dans les grands événements commémoratifs et publique dans le monde et, pour résumer, il y a toute une énorme communication autour des sept flottes… que le collectif The Sentiant appelle, non sans raisons, de la propagande pour enfumer le public sur les faits réels.
Chaque flotte est conçue autour d’un Titan, un énorme porte-vaisseau doté de moteurs à distorsion, capable d’emporter le reste de la flotte quand il fait un bond spatial. Chaque porte-vaisseau porte le nom de l’un des titans de la mythologie grecque et c’est ce qui a donné aux flottes le surnom de « titanides ».
- 1ère Flotte, UNSS Hypérion, la flotte Terrienne
- 2ème Flotte, UNSS Thémys II, la flotte Jovienne
- 3ème Flotte, UNSS Koios, la flotte de Koie
- 4ème à 7ème Flottes, les UNSS Thétys, Phébé, Crios et Cronos, les flottes extérieures
Les flottes titanides ne sont pas exactement semblables. Déjà, les Titans eux-mêmes ont évolués du premier bâti aux derniers modèles, et la prochaine génération, en chantier sur la station Lovell, sera encore différente, aussi bien en capacité d’emport qu’en capacité de sauts en distorsion. Le plus ancien titan, l’Hypérion, est le plus petit, et mesure 420 mètres de long alors que la prochaine génération, dont le premier modèle a été livré à la flotte jovienne, en fait 750.
Une flotte est donc composée, en général, de :
- Un titan porte-vaisseau ; en plus de pouvoir emporter son escorte, il embarque 80 chasseurs-tueurs, 50 chasseurs transorbitaux et une vingtaine de navettes transorbitales. Un titan est bardé d’armements de portée tactique ou stratégique, y compris des missiles Gorgone.
- Quatre croiseurs lanceurs de missiles Gorgone, embarquant 10 chasseurs-tueurs et 6 chasseurs transorbitaux chacun, dotés de puissants senseurs et d’une panoplie d’armements de portée stratégique.
- Six destroyers polyvalents embarquant quatre chasseurs-tueurs et deux navettes transorbitales chacun. Ils sont dotés d’une panoplie d’armements de portée tactique.
- Deux ravitailleurs pour les vivres, l’énergie, les munitions et les MBS (une centaine), embarquant 8 navettes transorbitales
- Deux transporteurs de troupes terrestres, qui cumule aussi les fonctions médicales, embarquant 10 navettes transorbitales.
- Six corvettes d’attaque furtives équipées de batteries de drones et missiles de portée tactique.
- Deux frégates baliseuses chargées de collecter les signaux ennemis et de cartographier l’espace.
Bon, ça, c’est donc chaque flotte à la base, et chacune transporte environ 60 000 hommes, dont 14500 juste pour le titan. Il existe ensuite de nombreuses flottes auxiliaires de ravitaillement, de logistique industrielle et de transport de troupes, sans compter six croiseurs de remplacement, quinze destroyers et le double de corvettes d’attaque, avec leurs équipages, mais qui ne peuvent rejoindre un théâtre d’opération que si un porte-vaisseau vient les chercher. Les vaisseaux à distorsion, il n’y en a pas encore beaucoup et, à part les titans, StarForce n’en possède que huit, dont trois porte-vaisseaux (dont l’ancien titan déclassé de la 2ème flotte).
Et pour rappel, le voyage en distorsion, ça a beau aller plus vite que la vitesse de la lumière, ça ne va pas très vite quand même, voire à ce sujet le chapitre : Le Seuil et la Propulsion par Distorsion.
Encart : portée tactique et stratégique
La guerre spatiale, ce n’est pas Star Wars du tout ; c’est plutôt la guerre aveugle dans les films de combats entre sous-marins. Les adversaires ne se voient presque jamais autrement que sur des senseurs, qui fournissent des relevés, c’est-à-dire des estimations de position, de direction et de vitesse. Quand un vaisseau vide ses canons magnétiques ou lance ses missiles sur un autre, les temps avant impact se comptent en secondes, en minutes, voire parfois en heures. La portée stratégique se compte ainsi en centaines de milliers de kilomètres et la portée tactique en centaines de kilomètres. L’affrontement à moins de 100 km de distance, c’est presque du bout portant, dans l’espace !
On pourrait alors penser que tout le monde a le temps d’éviter les coups, mais c’est aussi le propre de l’espace : les écarts de distance et de vélocité créent des décalages de temps très longs qui rendent toujours incertaines les manœuvres d’esquive et de décrochage et, à portée stratégique, on s’y tire dessus avec des vagues d’explosions nucléaires pour espérer toucher l’adversaire dans la boule de plasma surchauffée. Les IA tactiques des vaisseaux elles-mêmes ont du mal à tenir leurs calculs devant de telles complexités.
Principaux centres
On fait ici un petit rappel des principaux centres de StarForce et leur rôle.
- DID, Olympus : bureaux du Département de la Défense Internationale de l’UNE et du Conseil de Défense.
- Brest, Europe : centre de formation et QG de la SF Rescue Corps.
- Roswell Starport, UAO : bureaux du Comité d’État-Major de StarForce, quartier général de la SF Air Force.
- Kepler, Luna: centre industriel de StarForce, bureaux de l’entreprise civile StarForce Technology, quartier général et centre de formation de SF Army.
- Station Lovell, Lagrange 2: docks et arsenaux de StarForce, QG de la 1ère Flotte, station militaire doté d’un armement longue distance complet
- Homesgate, Seuil de Callisto: quartier général de StarForce, centre de ravitaillement et de transit, quartier général de SF Spacy, QG de la 2ème
- StarForce Defense 1, Sataroga, Callisto: station de défense stratégique du système jovien, quartier général de SF Stars corps
- Station Arès, Koie: centre de ravitaillement et de transit, station de défense stratégique de Koie, QG de la 2ème
En plus de tout cela, il y a donc des bureaux de représentation et de recrutement un peu partout dans les grandes villes et sur les stations spatiales, pas mal d’hôpitaux et centres médicaux, quelques prisons militaires et aussi des centre d’entrainement et d’essai :
- Phobos, le satellite de Mars, abrite une station de relais civile et militaire pour les transits de la Terre au système Jovien en passant par la Ceinture. Il s’y trouve une station de défense stratégique avec des missiles longues portées, des canons cinétiques et des intercepteurs.
- Le CATGAR, le Centre d’Aguerrissement tactique en Gravité et Atmosphère Réduites, à Fort Nirgal, une base militaire martienne qui accueille les novices des unités de StarForce afin de les former à l’utilisation des PBS et des MBS et à l’entraînement en conditions atmosphériques quasi-spatiales. C’est un passage obligé pour la plupart des soldats de la StarForce Army
- Ephaïstos, l’unique station orbitale Vénusienne, qui sert de centre d’essai d’armements pour SpaceForce, qui y teste ses plus gros explosifs et autres trucs qui font des dégâts massifs ; Vénus n’en est plus à cela près.
- Utopia- SFD2 est une station sur la lune Himalia de Jupiter, une station d’observation longue distance doté d’une armement longue distance et de quelques chasseurs-tueurs.
3- Le conflit Hengeyokaï
Histoire de donner l’ambiance, comment cela se passe, la guerre contre les Hengeyokaïs ? Disons de manière compliquée et perturbante. Pour le comprendre plus largement, nous vous invitons à lire le chapitre (encore incomplet) sur les Hengeyokaïs. Tout n’y est pas révélé, car une partie se trouvera dans la section Secrets et Métaplots de Singularités.
Au sol
Affronter les hengeyokaïs au sol, c’est se retrouver face à des créatures biomécaniques de la taille moyenne d’un véhicule blindé, parfois bien plus grosses, disposant d’un équipement et d’un armement qui font partie intégrante de leur corps, qui se déplacent avec l’agilité et l’adaptabilité d’insectes géants et qui, par essence, ne font jamais de reddition.
Il n’y a pas un hengeyokaï ; d’ailleurs on ne sait même pas à quoi ressemble vraiment un hengoyokaï, puisqu’impossible de trouver la preuve de la différence entre l’espèce et ses machines, si tant est qu’il y en ait une. Les soldats de StarForce parlent des Stormers, l’infanterie d’assaut constituée de créatures à six pattes pesant une tonne et demi de moyenne ; des Boomers, plus petits et qui s’infiltrent dans les lignes de défense pour exploser à la première cible d’intérêt qu’ils croisent ; des Schredders cuirassés et de leurs quatre bras munis de lames, capables de déchiqueter des blindages, des Reisenlaufers, des canons d’artillerie sur patte lourd de dizaines de tonnes ; des Turtles, des monstres tout-terrain rapides et surarmés transporteurs d’unités de Stormers et de Schredders ; des Heuler, les chasseurs antichars polyvalents qui fondent depuis le ciel. Et il y en a encore d’autres ! À chaque nouvelle bataille, les hengeyokaïs ont déployés de nouvelles armes, de nouvelles techniques et de nouvelles formes plus effrayantes et mortelles les unes que les autres.
Face à de telles forces, le fantassin humain moyen n’a en fait aucune chance de survie. Il faut déployer des machines mortelles et, nécessairement, pilotées : les hengeyokaïs ont très vite appris comme brouiller les liens à distance des systèmes de robots et drones, à grand coup d’IEM. Une technique qui fonctionne aussi du côté de StarForce : des fumées denses et des brouillards d’ondes infrarouges peuvent brouiller temporairement les systèmes de communication des hengeyokaïs et parviennent parfois à désorganiser leurs mouvements. Mais face à une telle puissance brute, il n’y a que son équivalent qui puisse rivaliser. L’infanterie de StarForce est donc entièrement robotisée. Les unités d’assaut sont des MBS pilotées par des cyborgs afin de maximiser leur survie, assistées par des troupes d’élite de bioïdes et soldats augmentés en PBS. L’artillerie mobile est rapide, multifonction et tout-terrain et la couverture aérienne est constante.
Affronter pour la première fois des Hengeyokaï, de l’aveu de tous les soldats qui les ont vu s’avancer en fonçant sur leurs lignes, est absolument terrifiant. Il n’y a pas de règles de la guerre : les hengeyokaïs ne font pas de prisonniers ; ils n’épargnent pas les blessés ou les secouristes, ils ne laissent pas s’enfuir ceux qui font retraite. Et, en général, rien ne les arrête, sauf la mort ; il faut déchiqueter un hengeyokaï pour le neutraliser efficacement, même détruire ce qui lui sert de tête ne l’arrête pas forcément. Autant dire que face à cet ennemi, les soldats de StarForce ne font pas plus preuve de pitié que de scrupules. Tout est bon pour détruire l’ennemi, puisque détruire l’ennemi est, de toute évidence, tout ce qui le motive lui-même.
Pour faire simple, chaque affrontement, aussi bien au sol que dans l’espace, tourne très souvent à la boucherie mutuelle. Il n’est pas rare que les hengeyokaïs ne cessent le combat que parce que massacrés jusqu’au dernier ou encore emploient en masse des bombardements intensifs ou même des ogives nucléaires pour couvrir leur retraite, au mépris de leurs propres troupes restées en arrière. Dans bien des cas, les pertes des troupes au sol de StarForce ont dépassé 50% de ses effectifs engagés.
Étrangement, et on ne le répétera jamais assez, alors que la technologie militaire des hengeyokaïs semble dépasser celle des humains, ils donnent pourtant très souvent la preuve qu’ils ne savent pas en tirer parti. Ils sont capables de faire des erreurs tactiques ou stratégiques qu’un jeune adolescent ne ferait pas à un jeu de wargame simpliste, la plus courante étant de ne pas tirer profit de leurs positions d’avantage ou de leurs réussites. On va passer sur les exemples nombreux – on les aborde dans le chapitre sur les hengeyokaïs – et perturbants d’étrangeté, mais c’est comme si les hengeyokaïs ne savaient tout simplement pas faire la guerre, et étaient en train d’apprendre douloureusement et avec pas mal de difficultés, en tentant de copier comment font les humains. Une situation dont profitent autant que possibles les stratèges humains et IA de StarForce, tant que cela dure et qu’on peut le prolonger.
Dans l’espace
Dans l’espace, les choses ne se passent pas forcément de manière aussi radicalement dramatique qu’en combat au sol. La technologie spatiale des hengeyokaïs est fortement basé sur de la biomécanique, comme tout le reste ; en clair, leurs armes, leurs engins et leurs vaisseaux ont majoritairement des constituants biologiques et ces derniers ne sont pas des plus fiables ou solide dans le milieu spatial. Surtout face à des puissances en milliers de mégatonnes comme le sont les armes employées par les humains.
Paradoxalement, les capacités de mouvement des flottes hengeyokaïs surpassent encore amplement celles du matos humain. C’est réellement et seulement en combat que là, ça pèche vraiment. D’une part parce que les hengeyokaïs sont des tacticiens très médiocres, d’autre part parce que leur matériel ne possède pas les blindages capables de supporter la puissance de feu humaine. Ils ont bien des boucliers semblables aux écrans stats des vaisseaux de StarForce mais ces derniers sont moins résistants, comme leurs blindages.
Les capacités inertielles des vaisseaux hengeyokaïs sont notables, avec des possibilités d’accélérations à 50 G, pas loin du double des meilleurs chasseurs-tueurs. Ils sont plus rapides aussi et la technologie de distorsion des hengeyokaïs est clairement avancée. Mais leur armement est à peine égal à celui de StarForce et, leurs vaisseaux ne peuvent pas encaisser grand-chose.
Si on ajoute tout cela à leurs soucis de tactique et de stratégie, les hengeyokaïs sont de moins en moins à la fête quand ils croisent une flotte de StarForce. Ils tendent d’ailleurs de plus en plus souvent à éviter le combat et de fuir, et ce même si le rapport de force est pour eux. Alors que parfois une petite escadre hengeyokaï croisée par hasard, qui n’aurait pas une chance, va faire une attaque-suicide, clairement désorganisée… ou fuir… et revenir plus tard, pour le même résultat nul. Oui, ce n’est pas un secret, il y a vraiment un problème avec les hengeyokaïs et les notions de la guerre.
StarForce s’attend tout de même à un jour avoir de grosses surprises à ce sujet et a évité de crier victoire trop fort. Elle a bien fait, puisque la dernière incursion hengeyokaï dans le système solaire est une remarquable démonstration de puissance et d’avancée technologique totalement imprévue.