Singularités, le jeu de rôle
Le monde en 2202Twilight Zone

Les Twilight Zones, partie 1 : nature et manifestations

Première partie du chapitre sur les Twilight Zones, le coeur des intrigues et des enquêtes des Schattenjägers, les héros et personnages des joueurs du jeu de rôle Singularités. La suite devrait arriver rapidement.

Popularisé sous ce nom par les médias au cours du 22e siècle, le terme gagnera ses lettres de noblesse avec la série de six reportages consacrés aux Schattenjägers européens de l’UNADP, par la chaine internationale Wonder Network, pendant l’année 2200, en pleine Tempête de Réalité. Même si à peu près tout le monde avait entendu parler des Twilight Zones jusque-là, il s’agissait de la première diffusion au grand public des dessous du phénomène et du travail des enquêteurs spécialisés, des experts et des forces de sécurité intervenant sur le terrain.

Le monde entier découvrait alors deux choses : la complexité d’une réalité jusque-là méconnue, celle de la survenue des Singularités et de leurs phénomènes paranormaux, et celle de ceux qui traquent, étudient, et tentent d’endiguer ces Singularités. Le 22e siècle avait créé la légende des Twilight Zones ; le 23e siècle commence en pleine prise de conscience que c’est bel et bien une réalité.

1- Qu’est-ce que c’est ?

C’est un peu tout le problème, fondamentalement. Personne n’en sait rien ! Ceci dit, les Twilight Zones, les manifestations de Singularités, ont une origine et une explication tout à fait cohérente dans l’univers de Singularités. Mais cela fait partie du metaplot (c’est-à-dire l’intrigue globale de l’univers et ses secrets) du jeu de rôle ; autrement dit, vous ne le trouverez pas librement disponible sur le site internet : il faudra attendre la sortie du jeu de rôle complet, papier et PDF, pour découvrir le metaplot et ainsi connaitre les secrets de l’univers de Singularités et la manière dont ils sont tous reliés.

Twilight Zone, cela se traduit par « zone crépusculaire » en anglais. Le terme fait directement référence à une très vieille série télévisée du milieu du 20e siècle qui a survécu aux destructions de l’Impact, et que vous connaissez mieux sous son titre français : la Quatrième Dimension. L’expression elle-même vient d’un vieux concept employé par l’aéronautique au 20e siècle et qui désigne ce labs de temps où un avion est incapable de voir la ligne d’horizon en phase d’atterrissage, se retrouvant alors « suspendu » dans le réel. C’est une assez bonne analogie de ce que sont les Twilight Zones au 23e siècle.

Une Twilight Zone, c’est une manifestation de Singularité, un événement suspendu aux frontières du réel, qui ne peut être mesuré, étudié ou expliqué par l’usage des lois de la physique, les principes de la raison ou le simple sens commun. Une Twilight Zone a une origine localisée dans le temps et l’espace, une manifestation qui peut être observée et expérimentée et une durée qui peut être mesurée… mais ça s’arrête là. Tout le reste entre dans l’imprévisible, l’improbable et, souvent, l’inexplicable, avec son lot de dangers tout à fait réels.

Apparition ou disparitions d’objets ou de phénomènes énergétiques, manifestations de forces physiques sans aucune source, déplacements ou trous temporels ou spatiaux, dimensions multiples se chevauchant, fantômes, spectres et autres créatures impossibles ne sont qu’un faible échantillon de ce qu’une Twilight Zone peut réserver comme surprises. En gros, une Twilight Zone est, littéralement, une manifestation d’événements paranormaux qui échappent dans l’immense majorité des cas à toute explication scientifique.

Quant à l’origine du phénomène, c’est encore autre chose. Non seulement, les meilleurs experts ne sont pas sûrs quant à la date des premières manifestations, mais aucun n’a jamais réussi à poser sur la table une théorie solide sur ce qui provoque l’apparition d’une Twilight Zone. Il y a beaucoup de thèses, certaines tiennent la route et sont d’ailleurs exploitées par les Schattenjägers, on y reviendra ; d’autres n’ont jamais produit le moindre résultat tangible, mais toutes en en commun de ne pas parvenir à survivre à l’expérience, c’est-à-dire la mise en pratique sur le terrain, la reproductibilité des données et, à partir de là, l’élaboration de tout raisonnement scientifique qui pourrait déboucher sur une théorie. Bref, comment les Twilight Zones apparaissent, pourquoi, on n’en sait pas plus que sur le reste.

Encart : les cryptophysiciens

Eux préfèrent largement le terme de physiciens des Singularités, mais les médias et le grand public ont vite adopté ce néologisme, inspiré d’un autre métier, qui vit un peu mieux sa dénomination : les cryptozoologistes. Les cryptophysiciens rassemblent les experts dont on parle plusieurs fois dans ce chapitre et qui tentent, obstinément et malgré de faibles succès, de parvenir à percer les mystères des Twilight Zones et les théoriser. C’est un peu comme les physiciens qui étudiaient la matière noire au début du 21e siècle et avaient découvert plein de choses, mais jamais la nature de cette « matière ». Les cryptophysiciens ont plein de questions sans réponse, plein de définitions précises sur ce que ne sont pas les Singularités, plein d’observations sur comment cela affecte le réel et des quantités de conclusions très utiles qui fournissent des outils efficaces pour intervenir sur les Twilight Zones. Ils sont donc très utiles et très recherchés, même si c’est un domaine d’études relativement récent, qui ne compte que quelques milliers d’experts dans le monde.

Un peu d’Histoire

Officiellement, la première Twilight Zone reconnue, c’est le célèbre incident de North Mexico (UAO), en 2100. Mais, voilà, ce n’est pourtant pas la première confirmée par des experts, loin de là. Le fait est que l’histoire humaine semble en révéler beaucoup ; ceci dit, une prudence s’impose à ce sujet.

Il faut bien comprendre que l’histoire de l’humanité entre 1930 et 2070 est, au mieux, aussi imparfaite et approximative que l’histoire du 17e siècle pour nous, contemporains du 21e siècle. D’une part, il y a tout de même un décalage d’un siècle et demi ; pour la nouvelle Humanité du 23e siècle, le 21e siècle, ça commence pas mal à dater.

D’autre part, 90% des archives culturelles de la Terre ont été ravagées par la Fin des Temps. Retrouver le passé avant les années 2070, c’est un énorme travail qui fait appel aussi bien à des historiens qu’à des archéologues ; même une IA comme Zoé, qui a miraculeusement survécu au 21e siècle et a pu transmettre ses connaissances, n’a pu qu’éclairer le passé. Pour l’explorer, il a fallu creuser, au propre comme au figuré. Et d’ailleurs, les experts dans ce domaine creusent encore !

Déjà, la théorie des experts sur le sujet des Twilight Zones ne place pas comme première date 2100, mais 2032, date de l’Impact. Car, de manière évidence, l’Abîme, engendré par l’Impact, est une Singularité, engendrant la Twilight Zone la plus étudiée et surveillée du monde. D’ailleurs, l’hypothèse la plus sérieuse concernant l’apparition des Twilight Zones estime que, pour des causes qui restent totalement inconnues, l’Impact a créé, avec le point zéro de l’Abîme, les conditions physiques de déchirures multiples, qui connectent sporadiquement l’ensemble du multivers ; ces déchirures plus ou moins brèves pourraient alors survenir en fonctions de fluctuations d’énergie conséquentes. Ceci dit, jusque-là et malgré de multiples tentatives, personne n’a réussi à reproduire les conditions de ces déchirures hypothétiques et l’hypothèse, malgré un fort soutient universitaire, est désormais très controversée.

Et c’est là qu’on en revient à nos historiens. Car, des Twilight Zones, il y en a eu, même avant 2032. Ce qui suit, on n’en parle assez peu en dehors des milieux universitaires et de la recherche. Pour la plupart des gens, on est plutôt dans le domaine du mythe et des légendes qui vont avec l’Histoire. Pour les cryptophysiciens, il s’agit de faits importants exigeant toujours plus d’études, mais qui démontrent, preuves à l’appui, que les Twilight Zones ne sont pas du tout un événement récent et ponctuel dans l’Histoire, mais quelque chose qui a toujours existé.

Quelques exemples

L’incident de Roswell au milieu du 21e siècle ? Un véritable incident avec un crash de vaisseau ou drone alien, et sans doute des corps extra-terrestres récupérés par l’armée américaine de l’époque. Corps dont on dit qu’ils sont toujours conservés dans une base secrète de l’UAO Air Force.

La vraie nature de Castle Bravo, le premier essai de Bombe H dans le Pacifique ? La tentative de détruire des créatures géantes sous-marines venues du fond des âges, en plein réveil. Nombre de cryptozoologistes rêveraient de mettre la main sur une de ces choses.

L’explosion de Tchernobyl et le confinement de toute sa région ? Les premières expériences sur l’antimasse, sans savoir encore ce qu’ils étudiaient et qui a créé des essaims de Twilight Zones, dont des traces et rapports furent retrouvés et archivés par Kiev.

L’incident des aliens du Nimitz au début du 21e siècle ? Mais de véritables aliens ni plus ni moins, des foo-fighters testant les capacités de détection de la meilleure armée du monde à l’époque. Les mêmes foo-fighters que ceux qui paniquent toujours au 23e siècle les pilotes spatiaux autour de la Ceinture, par exemple.

Le drame jamais élucidé du paquebot Estonia ? Une attaque d’une créature géante sous-marine, qui sera pourchassée des mois durant par des navires scientifiques et des sous-marins d’attaque dans toute la mer de Barents. Un organe palpeur de cette créature, toujours radioactif, serait d’ailleurs détenu quelque part dans un bunker secret de l’UNE.

Et il y en a encore tellement. Bien sûr, plus on remonte le passé, moins les faits et preuves suffisent pour parvenir à classer un événement suscitant la polémique ou le doute comme Twilight Zone. La Bête du Gévaudan, par exemple, au 18e siècle, en faisait sans doute partie. Mais il est strictement impossible au 23e siècle de tenter la moindre enquête ; la région concernée, comme une bonne partie de la France, est une Zone d’Exclusion dangereuse et complètement dévastée depuis 2032.

D’autres rapports et faisceaux d’indices convergent même vers des cas avérés d’individus ayant eu des pouvoirs paranormaux similaires à ceux des Hexens ; à ne pas confondre bien sûr avec la quantité de mentalistes et autres falsificateurs qui pullulaient au début du 21e siècle. Quelques cryptophysiciens ont retrouvé des cas semant le doute, qu’ils recoupent avec toutes les situations de Twilight Zone reconnues dans leur domaine de recherche.

Bref, il y a un réel paradoxe entre la thèse publique sur l’histoire des Twilight Zones, et les théories suivies et étudiées par le monde de la recherche et ses experts. Mais la conclusion est claire : il y avait bien des choses qui se passaient, longtemps avant l’apparition de l’Abîme.

2- Comment cela marche ?

On ne sait pas pourquoi apparait une Singularité, donc, on ne sait pas comment nait une Twilight Zone. Oui, ça commence mal. Ceci dit, les cryptophysiciens sont parvenus à quelques observations importantes sur la manière dont évolue le phénomène à partir de son apparition.

Premier point, il n’y a pas de Twilight Zone sans observateur. L’idée est assez particulière à aborder intellectuellement, mais elle fait partie de l’ensemble des procédures d’étude et d’intervention sur les Twilight Zone. Il est possible que des Singularités apparaissent dans le réel, mais s’il n’y a pas d’observateur, il ne se passe strictement rien. C’est l’observation du phénomène, le fait de croiser sa route, qui donne naissance à une Twilight Zone. Le point est important, car il implique qu’il est possible de déterminer l’observateur zéro et de l’isoler, c’est-à-dire l’éloigner de la Twilight Zone et d’autres observateurs potentiels, ce qui constitue, on en parlera plus loin, une des méthodes pour endiguer une Twilight Zone.

Deuxième point, l’observateur est toujours une conscience culturellement évoluée, au sens d’être vivant conscient de lui-même, capable de conceptualisation, doté d’une culture et d’un langage. Ce qui rejoint d’ailleurs la définition large d’être humain par l’UNE. La plupart des animaux semblent ne pas interagir comme observateurs d’une Twilight Zone, tant qu’ils n’entrent pas dans cette définition. Mais celle-ci est large et souvent controversée ; aussi, seule l’expérience de terrain semble confirmer cette thèse. Mais le fait est là : toutes les Twilight Zones naissent dès lors qu’elles ont été observées par une intelligence consciente, capable de pensée conceptuelle, que ce soit un homo sapiens, une IA consciente ou un dauphin. L’observation peut d’ailleurs être indirecte : une transmission par une caméra de surveillance, vue par un observateur humain, fait de ce dernier un observateur, voire l’observateur zéro. Il y a de grands débats au sein du milieu des cryptophysiciens pour déterminer si une transmission enregistrée, puis retransmise et observée, crée ce phénomène d’observation et donc, de déclenchement d’une Twilight Zone. Si la question n’est pas tranchée, il semble que plusieurs cas aient été avérés, ce qui impliquerait que les Twilight Zones échapperaient à certains principes de causalité.

Troisième point, qui rejoint les deux premiers et c’est là que cela se complique : plus il y a d’observateurs, plus la Twilight Zone évolue. C’est-à-dire qu’elle prend de l’ampleur et se complexifie d’autant dans ses manifestations qu’il y a de témoins pour observer ces manifestations. Ce qui commence par un simple phénomène de « poltergesit » localisé à un coin de pièce peut rapidement devenir une situation complexe s’étendant sur une maison entière, parce que toute la famille est témoin de ce qui se passe et devient observateur. Il suffit alors d’imaginer ce qui peut se passer en cas d’arrivée de force de police ou d’une équipe de pompiers, qui ne seraient pas prévenus de ce qui se passe, et assistent alors à un véritable chaos inexplicable dont ils deviennent les observateurs !

Pour comprendre un peu mieux ce concept, il faut admettre une des thèses les plus défendues par les cryptophysiciens sur la nature de ces phénomènes. Une Twilight Zone semble souvent être reliée, par ses manifestations, aux croyances, aux mythes, aux désirs et aux peurs intimes des observateurs. Elle tend à personnifier ce que l’esprit de l’observateur s’attend à observer, en fonction du contexte, aussi bien géographique, que social, culturel ou même psychologique. L’observateur zéro est celui qui initie la Twilight Zone et celui qui, par ce dont il est témoin, crée la manière dont celle-ci va se manifester. Mais plus il y a de témoins, plus cette Twilight Zone va se complexifier et gagner en aire d’effet. Et cela rend les choses très compliquées, car une Twilight Zone peut, d’une certaine manière, donner corps à la superstition et, véritablement, rendre concret et palpable un mythe ou une croyance. Même si la Nouvelle Humanité est très peu croyante et religieuse, cela suffit à donner crédit à ces superstitions, pour le plus grand plaisir des religieux et des occultistes.

Enfin, dernier point, presque rassurant pour la physique : une Twilight Zone a besoin d’énergie. Ou, tout du moins, le manque de sources d’énergie contrarie fortement l’expansion de son aire d’effet, mais aussi la puissance, en termes de conséquences, de ses manifestations. Ce qui confirme, pour tous les physiciens, que les Singularités obéissent bel et bien aux lois de la physique. Simplement, personne ne sait encore comment. C’est très utile pour endiguer une Twilight Zone : une des premières procédures consiste simplement à interrompre ou retirer toutes les sources électriques de la zone autour d’une manifestation, ce qui va éviter que la Twilight Zone puisse s’étendre. Cela ne suffit pas à arrêter une Twilight Zone, ceci dit, mais permets de gagner du temps et éviter que celle-ci ne gagne encore en puissance et donc, en dommages provoqués.

C’est d’ailleurs pour cela que, quand tout le reste a échoué à endiguer une Twilight Zone, on finit par employer une bombe Stat. Les bombes Stat, dont le principe est décrit au chapitre « La guerre ne meurt jamais », réduisent à une parcelle infinitésimale toute forme d’énergie, ces dernières évacuées en dehors du rayon d’effet de la bombe. Quand une Twilight Zone est hors de contrôle, c’est désormais la solution ultime. Ceci dit, ce n’est pas la seule ; l’UAO Army a réussi à arrêter la Twilight Zone de la centrale de North Mexico en balançant tout ce qu’elle avait sous la main de bombes conventionnelles, ce qui a fonctionné par la suite plusieurs fois lors d’autres événements hors de contrôle. Ceci dit, la bombe Stat reste désormais la méthode la plus efficace et sûre. Simplement, il n’est pas toujours évident, selon le contexte ou la localisation de la Twilight Zone hors de contrôle, d’en avoir une sous la main. Quant à l’Abîme, il y a bel et bien eu deux essais, échoués et certains disent qu’en fait il y en aurait eu trois ; or, plusieurs théories complotistes prétendent que c’est la dernière tentative qui a déclenché la Tempête de réalité.

L’échelle Naburu

Aasun Naburu, c’est la plus célèbre cryptophysicienne contemporaine. Citoyenne de l’Union Africaine d’origine kenyane, elle a passé près de vingt ans sur le terrain, à développer des outils de mesure des Singularités. Les outils de détection actuels employés par les Schattenjägers sont d’ailleurs tous issus de ses recherches et de ses relevés. Peu adepte des plateaux de diffusion et des médias, Aasun Naburu reste discrète et même son nom est peu connu du grand public, sauf pour l’invention de son échelle des Twilight Zones, souvent utilisée par les journaux d’information.

Aasun Naburu vit toujours à Nairobi, mais elle donne des conférences et des cours spécialisés via la Trame à l’université Planck de Gateway.

Échelle 1 : zone affectée réduite à une dizaine de mètres carrés, intensité de la manifestation limitée à des apparitions ou de petites altérations de l’espace-temps. La durée peut être variable, mais n’excède pas une poignée d’heures, l’impact sur l’environnement est faible à négligeable.

Échelle 2 : la zone affectée peut s’étendre à quelques dizaines de mètres carrés, mais peut se déplacer. L’intensité reste faible. La durée peut s’étendre sur plusieurs jours, voire plus, avec des épisodes de disparition et réapparition de la manifestation. L’impact reste, lui aussi, faible, mais sa durée et sa fréquence de survenue peuvent créer des complications difficiles à gérer.

Échelle 3 : la zone de survenue des manifestations s’étend sur plusieurs centaines de mètres carrés et peut fluctuer. L’intensité des phénomènes peut devenir assez importante pour modifier de manière visible les lois de la physique locale ; elle peut se concentrer sur un lieu, un être vivant ou un objet. La durée est variable, mais se prolonge plus de 24 heures et jusqu’à plusieurs semaines. L’impact général sur l’environnement peut conduire à des situations de mise en danger et des dégâts matériels. Un détecteur Naburu signalera en général la Singularité.

Échelle 4 : l’aire d’effet ou de survenue des phénomènes peut s’étendre sur plusieurs kilomètres carrés, et l’intensité atteindre le stade où les lois de la physique sont sérieusement altérées. La Twilight Zone peut se concentrer sur plusieurs espaces physiques ou êtres vivants simultanément, et engendrer des dégâts sévères, consécutifs au phénomène. À ce stade, les détecteurs Naburu ne laissent aucun doute. L’impact est tel qu’il ne peut être ignoré et engendrera forcément des conséquences matérielles et humaines plus ou moins graves.

Échelle 5 : pour résumer, la réalité devient folle et les lois de la physique les plus essentielles partent en vacance. À cette échelle, la zone de survenue, sa durée, son intensité et les dégâts potentiels sont hors-norme. Le seul moyen connu d’arrêter une Twilight Zone de cette intensité, si elle ne s’éteint pas d’elle-même après avoir suivi et tenté toutes les procédures préalables, est de lâcher une bombe Stat pour oblitérer totalement la zone.

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